Selon les indications des chauffeurs, le liquide transporté serait de l’huile végétale conditionné en bouteille. Les premières actions menées concernent le traitement du feu sur le semi-remorque et son tracteur pour son extinction ainsi que pour le traitement du feu de végétation. La fermeture de l’axe autoroutier est également demandée par le COS afin d’assurer la sécurité des intervenants et des usagers. Des investigations plus poussées sur la nature du produit transporté permettront d’établir que le produit en question est bien classifié en TMD et se trouve être toxique par inhalation. Le périmètre de sécurité est élargi pour la protection des intervenants et des badauds. Un secteur risque technologique est alors créé pour gérer la toxicité du produit ainsi que sa pollution par écoulement et dans les eaux d’extinction. En parallèle de ce traitement, le SSO appuyé d’une équipe médicale est engagé afin d’assurer les mesures de contrôle de la toxicité des intervenants. Plusieurs focus sont réalisés sur le produit (Priaxor et la réglementation associée pour son transport) ; sur les tenues NRBCe et les ARF, sur la spécialité anti-pollution et sur les actions de la sous-direction santé. Les principaux enseignements à tirer mettent en évidence la nécessité de bénéficier d’un service de traduction via le Codis pour faciliter une bonne compréhension des informations ; engager réglementairement la cellule mobile d’intervention chimique ; contacter un spécialiste ANTIPOLL lorsqu’un cas de pollution est constaté afin d’être conseillé et bien prendre en compte la problématique de toxicité des fumées auprès des intervenants.  

Ce PEX permet d’apporter des connaissances sur la difficulté du traitement de certains TMD dont l’identification du produit n’est pas clairement établie et difficile à déterminer amenant les primos-intervenants à être exposés à l’inhalation de fumées en cas d’incendie. Dans ce cas, le transport de cette matière était en règle au regard du contenant utilisé pour son transport.