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La veille de l'ENSOSP (n°2020-21)

Editée par l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers

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Chères abonnées, chers abonnés,

Tout d’abord, les dispositions relatives à l’épidémie de Covid-19 continuent d’être modifiées et/ou complétées en fonction des données scientifiques. Ainsi, celles relatives à l’hydroxychloroquine ont été abrogées.

Ensuite, en application de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique, un décret a introduit le « rescrit préfectoral », terme qui ne figure pas dans le texte. Il s’agit d’une faculté pour les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics de poser pour avis une question sur l’état de droit à la préfecture avant de lui transmettre un projet d’acte.

Enfin, un rapport des offices parlementaires sur les enjeux scientifiques et technologiques de la prévention et la gestion des risques accidentels a été rendu public ; les auteurs abordent plusieurs pistes afin de prévenir d’éventuels catastrophes sanitaires et/ou environnementales.

Toute l’équipe vous souhaite une bonne lecture !

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La veille juridique est proposée par le Centre d'études et de recherches interdisciplinaires sur la sécurité civile (CERISC).

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Au sommaire cette semaine :

Les textes de la semaine

Autres informations pouvant vous intéresser

Préfecture

Décret du 20 mai 2020 portant cessation de fonctions de la sous-préfète de la Trinité et de Saint-Pierre - Mme OPPILLIART (Sabine) (NOR: INTA2010846D)

Décret du 20 mai 2020 portant nomination du sous-préfet de la Trinité et de Saint-Pierre - M. ONIMUS (Nicolas) (NOR: INTA2010848D)

Décret du 26 mai 2020 portant nomination de la sous-préfète de Boulogne-sur-Mer (classe fonctionnelle III) - Mme CONSILLE (Dominique) (NOR: INTA2005593D)

Décret du 26 mai 2020 portant cessation de fonctions de la sous-préfète de Blaye - Mme DELATTRE (Nadine) (NOR: INTA2006389D)

Décret du 26 mai 2020 portant cessation de fonctions de la sous-préfète de Vire - Mme LIOTET (Catherine) (NOR: INTA2007307D)

Décret du 26 mai 2020 portant nomination du sous-préfet de Vire - M. SIMON (Pierre-Emmanuel) (NOR: INTA2011906D)

Décret du 26 mai 2020 portant nomination du sous-préfet de Dinan - M. MUSSET (Bernard) (NOR: INTA2012080D)

 
Proposition de loi n° 2974 visant à instaurer un moratoire de deux ans sur les obligations de mise en conformité prescrites aux établissements recevant du public
Source : assemblee-nationale.fr

Les auteurs signataires considèrent qu’en raison de la crise sanitaire et économique, il importe d’alléger le plus possible les dépenses des ERP dans les mois voire les années qui suivent. Ils proposent l’instauration d’un moratoire sur les obligations de mise en conformité. Seules les normes qui répondent à des nécessités absolues de sécurité devraient continuer à s’appliquer (les obligations relatives à la protection contre les risques d’incendie et de panique).

 
Proposition de loi n° 2978 permettant le don de congés payés sous forme de chèques-vacances aux membres du secteur médico-social en reconnaissance de leur action durant l'épidémie de covid-19
Source : assemblee-nationale.fr
 
Proposition de résolution n° 2980 tendant à la création d'une commission d'enquête sur le traitement des personnes âgées dans les Ehpad pendant la crise sanitaire du covid-19
Source : assemblee-nationale.fr
 
Proposition de loi n° 2991 portant création d'une taxe sanitaire et du fonds de prévention sanitaire
Source : assemblee-nationale.fr

« […] afin de couvrir les pertes d’exploitations comme c’est déjà le cas dans le cadre d’une catastrophe naturelle définie à l’article L. 125‑1 du code des assurances, et pour permettre une meilleure anticipation des risques sanitaires futurs, il est nécessaire de créer une taxe alimentant un fonds de prévention des risques sanitaires majeurs ».

 
Rapport d'information sur les enjeux scientifiques et technologiques de la prévention et la gestion des risques accidentels
Source : senat.fr

Ce rapport retranscrit l’audition publique organisée le 6 février 2020 en écho aux deux grands incendies intervenus en 2019 (la cathédrale Notre-Dame et l’usine Lubrizol). Cette audition était articulée autour de deux tables rondes : la première relative aux mesures préventives prises en amont et la seconde relative à la gestion de la crise.

Les intervenant ont souligné l’importance des mesures préventives lesquelles doivent être connues du grand public. L’ensemble de la population doit être formée aussi bien aux premiers gestes de secours qu’aux comportements à adopter en situation de crise ou encore à reconnaître les différentes odeurs de polluants.

La prévention se traduit également en limitant l’urbanisation autour des sites industriels, via les plans de prévention des risques technologiques (PPRT). De nouvelles pratiques doivent être adoptées en fonction des projets. Dans le cadre du futur Paris Express, il a été imaginé les modalités d’intervention des secours à grande profondeur.

Les intervenants ont insisté sur l’importance de surveiller à long terme les risques chroniques liés à une exposition simultanée à différents polluants afin de prévenir des pollutions futures graves.

L’Office a émis un certain nombre de recommandations :

- améliorer la communication et les échanges de données entre les différents acteurs ;

- « établir des valeurs de référence avant contamination pour évaluer l’exposition à des substances polluantes des populations vivant dans des territoires déterminés » ;

- recourir aux technologies (drones) en temps de crise afin d’analyser le plus rapidement possible les polluants en question ;

- après chaque accident, introduire systématiquement un suivi sanitaire et environnemental à long terme car les conséquences de la pollution peuvent survenir des années après ;

- former les citoyens à la prévention.

 

Questions/Réponses

Les brigades sanitaires départementales
Question n° 1304G de M. Michel Amiel (Bouches-du-Rhône - Les Indépendants) publiée dans le JO Sénat du 14/05/2020

M. le président. La parole est à M. Michel Amiel, pour le groupe Les Indépendants – République et Territoires.
M. Michel Amiel. Ma question s'adresse à M. le ministre des solidarités et de la santé. Elle concerne la signalisation des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts.
Depuis le 11 mai, quelques milliers de personnes, principalement des agents de l'assurance maladie, sont investies d'une mission : celle d'enquêter, autour d'un cas positif signalé par le médecin traitant en première ligne, afin d'identifier les chaînes de transmission pour mieux les briser.
Ma première question porte sur les garanties que vous pouvez apporter en matière de respect du secret professionnel de la part des professions non médicales – les médecins sont très sensibles sur ce sujet –, et de conservation dans le temps des informations transmises, voire de leur utilisation potentielle à des fins non strictement liées aux soins ou épidémiologiques.
En déposant, en décembre dernier, une proposition de loi relative à la sécurité sanitaire, je ne pensais pas que le sujet deviendrait aussi rapidement d'actualité. Je ne pensais pas non plus qu'il prendrait une telle tournure politique, encore que, à bien y réfléchir, on doive s'attendre à des réactions vives dès lors qu'on touche aux libertés individuelles.
Ma deuxième question est donc la suivante : ne serait-il pas utile d'inscrire cette proposition de loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale afin de sortir d'un régime de l'urgence pour entrer dans un régime de droit commun ? Ne serait-il pas opportun de classer le Covid-19 dans le tableau des maladies à déclaration obligatoire, et de permettre ainsi directement à l'agence régionale de santé (ARS) de déclencher l'enquête autour du cas déclaré ?
Enfin, que pensez-vous des prises de position du Conseil constitutionnel sur le fonctionnement des brigades sanitaires et sur la sécurité de nos territoires ultramarins, qui comptaient sur le dispositif de mise en quatorzaine pour protéger la population locale ? (M. Claude Malhuret applaudit.)

Réponse du Secrétariat d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé publiée dans le JO Sénat du 14/05/2020

M. le président. La parole est à Mme la secrétaire d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé.

Mme Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé. Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur, il y a trois questions dans votre question. Je vais m'efforcer de répondre au maximum à vos interrogations.

Tout d'abord, j'étais présente dans cet hémicycle pour travailler avec vous à votre proposition de loi. Nous veillerons à ce qu'elle puisse être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale afin que vos propositions y soient discutées.

S'agissant, ensuite, des inquiétudes et des interrogations relatives à l'outil Contact Covid, l'article 11 de la loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire et complétant ses dispositions a été discuté et amendé la semaine dernière. Il prévoit un dispositif transitoire pour réussir la stratégie de déconfinement.

Je souhaite l'indiquer clairement : ce dispositif est respectueux à la fois de la déontologie médicale – le ministre a eu un échange avec Patrick Bouet, président du Conseil national de l'ordre des médecins – et des libertés individuelles, grâce à un encadrement strict par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

Notre unique objectif est de prévenir et de protéger les personnes qui sont ou qui auraient été en contact avec une personne testée positive afin de circonscrire les risques de propagation de l'épidémie et d'éviter le retour à des mesures de confinement strict appliquées à toute une population.

Les brigades sanitaires chargées de retracer les contacts des patients infectés par le Covid-19 comportent trois niveaux : le premier est celui du médecin, le deuxième, celui de l'assurance maladie qui dispose de collaborateurs susceptibles de remonter les cas contacts, et le troisième niveau est celui de l'agence régionale de santé, dont des salariés seront spécifiquement affectés aux clusters, car leur traitement implique de contacter un nombre plus important de personnes.

Nous entendons les inquiétudes qui s'expriment au sujet du respect du secret médical. Nous ne recueillerons pas d'autre information que celle qui consiste à savoir si une personne est un cas contact. Nous ne recueillerons évidemment pas la nature du contact. Du fait de ses relations quotidiennes avec les médecins, l'assurance maladie dispose déjà de beaucoup de données de santé. Les personnels non soignants qui auront accès à ces données sont des collaborateurs dont c'est déjà la mission. Aucune donnée médicale sensible n'a vocation à être partagée au-delà.

Enfin, les données à caractère personnel collectées par le système d'information peuvent être conservées pour une durée de trois mois après leur collecte.

 

Contactez-nous

ENSOSP

Audrey MOREL SENATORE - Responsable du CERISC de l'ENSOSP
email : audrey.senatore@ensosp.fr
Tel :
 

ou Alexia Touache, élève-avocate, cerisc@ensosp.fr

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email : pnrs@ensosp.fr
Tel : + 33 (0)4 42 39 05 23
 

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