Les jours de rentrée après des vacances, sans doute bien méritées, sont souvent l’occasion de nouveaux projets, de nouvelles orientations ou encore de dynamiques originales et encore plus, sans aucun doute lorsqu’un changement de directeur s’opère. Afin de concrétiser ces promesses d’avenir, je souhaite m’arrêter sur un mot indispensable pour y parvenir : je veux parler de l’enthousiasme.

Dans les temps anciens, nous entendions par enthousiaste une personne possédée par un dieu et prompt à se prendre d'admiration ou de passion, cette valeur étant souvent attribuée d’ailleurs à une personne jeune et impulsive. Mais dans le langage ordinaire, cette valeur a perdu de son sens religieux, pour ne représenter que l’élan de quelqu’un à l’endroit d’une cause, d’une quête ou d’un objectif.

Dans nos organisations, cet élan enthousiaste vers un objectif est constamment à rechercher et à entretenir, dès lors qu’une énergie collective est à mettre en œuvre pour amorcer, développer et finaliser un changement quel qu’il soit. Générer cet élan enthousiaste doit être un des rôles importants pour les cadres que nous sommes, en n’hésitant pas à faire nôtre la pensée de Spinoza qui considérait que l’enthousiasme et la sérénité constituent les deux piliers essentiels du bonheur.

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Colonel Hors Classe Bruno BEAUSSE

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