A la demande de la Société Française d’Alcoologie, de la Société Française de Médecine du Travail (SFMT), et de l’Association Addictions France (AAF), la HAS a publié le 12 juin 2025 des recommandations de bonnes pratiques « Usage des substances psychoactives : prévention en milieu professionnel ».
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Elles sont destinées aux équipes pluridisciplinaires des services de santé au et sont applicables par les différents personnels des services de santé des SIS.
Si les substances licites (alcool, tabac) et illicites (THC, cocaïne) ainsi que les médicaments psychotropes sont les plus consommées en population active, toutes les autres substances psychoactives (cannabidiol, protoxyde d’azote, …) sont également concernées.
Les usages de substances psychoactives ont un impact sur la santé et la sécurité des sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et des PATS, mais également sur la désinsertion professionnelle et la vie du SIS.
Le service de santé intervient à 2 niveaux :
A l’heure actuelle, les études ne permettent pas de conclure sur l’efficacité du dépistage par l’employeur (éthylotest ou test salivaire de dépistage immédiat de stupéfiants) quant à la réduction de la consommation ou de l’accidentologie au travail.
En cas de consommation avérée avec difficultés dans l’exécution des activités professionnelles, il est recommandé d’effectuer une évaluation, réalisée en coordination si possible, avec le médecin traitant, dans un objectif de prise en charge et de maintien en emploi.
Il est recommandé de considérer l’usage de substances psychoactives comme un risque professionnel. Il concerne tous les acteurs du SIS et pas seulement leur service de santé. L’étude des conditions de travail, des postes et la lutte contre les facteurs de risque spécifiques dans les SIS (rythmes de travail, interventions marquantes, usure compassionnelle, « culture » et habitudes en CIS, …), faciliteront une intervention précoce et éviteront des décisions d’inaptitudes partielles ou complètes.
Référence : www.has-sante.fr.
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