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La veille de l'ENSOSP (n°2023-24)

Editée par l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers

Hebdo Juridique

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LOI n° 2023-623 du 19 juillet 2023 visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique

 

Edito

La loi de 2023 impose une égalité parfaite entre les femmes et les hommes pour l’occupation des postes à responsabilité dans la fonction publique. Ainsi, le seuil d’au moins 40 % est relevé ; 50 % de ces postes devront désormais être occupés par des femmes.

L’article L. 132-6 du code général de la fonction publique (CGFP) détermine les administrations tenues de se conformer à cette nouvelle disposition. Sont visés, par ce texte, les départements ministériels pour l'Etat et ses établissements publics, les autorités territoriales, les EPCI et les établissements de santé. Cette règle est néanmoins étendue aux plus hautes fonctions des juridictions financières et administratives.

Cette mesure n’entrera pas immédiatement en vigueur. Les employeurs disposeront d’un délai de trois ans pour s'y conformer. Pour les emplois de direction des régions, des départements, des communes et établissements publics de coopération intercommunale de plus de 40 000 habitants et du Centre national de la fonction publique territoriale, la disposition s’appliquera à compter du prochain renouvellement général des assemblées délibérantes.

Durant ce délai, les employeurs seront tenus d’une obligation de progression de ce taux de trois points pour atteindre le taux de 50 % à compter du 1er janvier 2026.

Ils devront transmettre leurs données lesquelles seront accessibles sur le site du ministère chargé de la fonction publique. Le non-respect de cette obligation de publication pourra entrainer le versement par l’administration en cause d’une contribution dont le montant est forfaitaire.

De même, à l’expiration du délai prévu, l’employeur qui n’a pas respecté le taux d’équilibre, se verra infliger une pénalité financière. Le montant de la pénalité financière dépendra de plusieurs éléments : la situation initiale de l’administration mise en cause, ses motifs ou encore les efforts constatés. Elle ne pourra excéder 1 % de la rémunération brute annuelle globale de l'ensemble des personnels. L’application de cette pénalité financière sera également publiée sur le site internet du ministère chargé de la fonction publique. Une tolérance est admise pour les employeurs ayant atteint l’équilibre par au moins 40 % de personnes de chaque sexe. Ces derniers pourront bénéficier d’une dispense de pénalité financière.

En outre, les employeurs devront publier, sur leur site internet, les indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes ainsi qu'aux actions mises en œuvre pour les supprimer. Ces données seront aussi accessibles sur le site internet du ministère chargé de la fonction publique. Le non-respect de cette publication entrainera là-encore le versement d’une contribution forfaitaire par l’employeur.

Par ces mesures, le gouvernement entend imposer aux administrations une réelle parité dans les fonctions les plus importantes de la fonction publique. Mais, comme il a été dit ci-dessus, toutes les administrations ne sont pas soumises à ces obligations. Les établissements publics locaux - dont font parties les SIS - ne sembleraient pas être identifiés par ce dispositif, ce qui est regrettable.

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La veille juridique est proposée par le Centre d'études et de recherches interdisciplinaires sur la sécurité civile (CERISC)

 

Au sommaire cette semaine :

Les textes de la semaine

Plateforme Nationale Juridique

Protection Civile Européenne/REACH/
Avis du 18 juillet 2023
 
Sécurité Civile/Les Agréments de Sécurité Civile/
Arrêté du 5 juillet 2023
 
Sécurité Civile/Les Agréments de Sécurité Civile/
Arrêté du 12 juillet 2023
 
Sécurité Civile/Les Agréments de Sécurité Civile/
Arrêté du 12 juillet 2023
 
Sécurité Civile/Ministère de l'Intérieur/Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises /
Décision du 16 juillet 2023
 
Sécurité Civile/Sécurité routière/
Décret n° 2023-644 du 20 juillet 2023
 
Sécurité Civile/Sécurité maritime/
Arrêté du 22 mai 2023
 
Sécurité Civile/Agence des communications mobiles opérationnelles de sécurité et de secours/
du 10 juillet 2023
 
SIS/Administration générale/Réglementation budgétaire et financière/
Arrêté du 17 juillet 2023
 
SIS/Protocole, Histoire et Comportement/Décoration/
Décret du 13 juillet 2023
 
SIS/Protocole, Histoire et Comportement/Décoration/
Arrêté du 6 juillet 2023
portant attribution de la médaille de la sécurité intérieure

"La médaille de la sécurité intérieure, échelon or, est décernée à Monsieur Dorian DAMELINCOURT, sergent de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, à titre posthume."

 
SIS/Protocole, Histoire et Comportement/Décoration/
Arrêté du 13 juillet 2023
 
SIS/Protocole, Histoire et Comportement/Décoration/
Décret n° 2023-633 du 20 juillet 2023
modifiant le décret n° 95-1098 du 9 octobre 1995 portant création d'une médaille commémorative française

Notice : le décret créé un mode d'attribution à titre exceptionnel de la médaille commémorative française aux personnels militaires ou civils relevant du ministère des armées justifiant d'une contribution remarquable à la préparation ou au soutien des missions récompensées par cette décoration.

 
SIS/Statut de la fonction publique territoriale/Statut des Sapeurs-pompiers Professionnels/Protection sociale/
Décret n° 2023-605 du 15 juillet 2023
 
SIS/Statut de la fonction publique territoriale/Règles générales/
Loi n° 2023-623 du 19 juillet 2023
 

Plateforme Nationale Encadrement fonctionnel des SIS

Administration et Finances/Réglementation budgétaire et financière/
Arrêté du 17 juillet 2023
 

Plateforme Nationale Prévention

Décret n° 2023-641 du 20 juillet 2023
 
n° 2023-630 du 20 juillet 2023
 

La chronique de l'expert par Alexia Touache

Sur la possibilité de facturer les interventions à la suite du déclenchement de la téléassistance, le Conseil d’Etat a enfin tranché…
A propos de l’arrêt Conseil d'État, 3ème - 8ème chambres réunies, 28/06/2023, 463457

A la suite d’une intervention des pompiers au domicile d’une personne âgée qui, a déclenché, par inadvertance son alarme de téléassistance, la société Vitaris, spécialisée dans les activités de téléassistance, a contesté l’avis de sommes à payer émis par le SDIS. Déboutée en première instance, la société requérante a eu gain de cause en appel. Le SDIS a donc formé un pourvoi contre l’arrêt qui a annulé le jugement de première instance.

La question est de savoir si une intervention survenue à la suite du déclenchement de l’alarme de téléassistance par inadvertance constitue une intervention se rattachant directement aux missions de service public définies à l'article L. 1424-2 du code général des collectivités territoriales ?

[La suite sous le lien]

A propos de l’arrêt Conseil d'État, 3ème - 8ème chambres réunies, 28/06/2023, 463457

 

Autres informations pouvant vous intéresser

Préfectures
Les dernières nominations, désignations et cessations
Préfecture

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. BERTHIER (Emmanuel); NOR : IOMA2319236D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la région Bretagne, préfet de la zone de défense et de sécurité Ouest, préfet d'Ille-et-Vilaine - M. GUSTIN (Philippe). NOR : IOMA2319238D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme ENGSTRÖM (Régine). NOR : IOMA2319628D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète de la région Centre-Val de Loire, préfète du Loiret - Mme BROCAS (Sophie). NOR : IOMA2319629D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la région Guyane, préfet de la Guyane - M. POUSSIER (Antoine). NOR : IOMA2319650D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. PREVOST (Laurent). NOR : IOMA2319647D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de l'Isère - M. LAUGIER (Louis). NOR : IOMA2319641D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet du Haut-Rhin - M. QUEFFELEC (Thierry). NOR : IOMA2319649D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme LECAILLON (Marie-Françoise). NOR : IOMA2319677D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet du Gard - M. BONET (Jérôme). NOR : IOMA2319679D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. COCHET (Arnaud). NOR : IOMA2319653D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète de Meurthe-et-Moselle - Mme SOULIMAN (Françoise). NOR : IOMA2319658D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. STOSKOPF (Etienne). NOR : IOMA2319660D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Somme - M. MOUCHEL-BLAISOT (Rollon). NOR : IOMA2319662D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Drôme - M. DEVIMEUX (Thierry). NOR : IOMA2319665D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. FURCY (Rodrigue). NOR : IOMA2319227D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet des Pyrénées-Orientales - M. BONNIER (Thierry). NOR : IOMA2319232D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet d'Eure-et-Loir - M. JONATHAN (Hervé). NOR : IOMA2319659D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de l'Aude - M. POUGET (Christian). NOR : IOMA2319234D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Haute-Vienne - M. PESNEAU (François). NOR : IOMA2319634D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de Lot-et-Garonne - M. BARNIER (Daniel). NOR : IOMA2319691D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de Loir-et-Cher - M. PELLETIER (Xavier). NOR : IOMA2319635D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète de l'Ardèche - Mme ELIZEON (Sophie). NOR : IOMA2319666D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. ETIENNE (Éric). NOR : IOMA2319672D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Haute-Loire - M. CORDIER (Yvan). NOR : IOMA2319675D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Nièvre - M. GALY (Michaël). NOR : IOMA2319692D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète du Lot - Mme RAULIN (Claire). NOR : IOMA2319683D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme CORNET (Anne). NOR : IOMA2319625D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète de la Haute-Marne - Mme PAM (Régine). NOR : IOMA2319626D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de l'Ariège - M. BERTOUX (Simon). NOR : IOMA2319684D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. MOSIMANN (Thierry). NOR : IOMA2319239D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet du Calvados - M. BREDIN (Stéphane). NOR : IOMA2319241D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de l'Indre - M. LANXADE (Thibault). NOR : IOMA2319243D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. BASSELIER (Nicolas). NOR : IOMA2310793D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Charente-Maritime - M. BLONDEL (Brice). NOR : IOMA2310794D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. PERISSAT (Frédéric). NOR : IOMA2319671D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la Manche - M. BRUNETIERE (Xavier). NOR : IOMA2319673D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet du Gers - M. CARRIE (Laurent). NOR : IOMA2319674D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet délégué pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud, préfet des Bouches-du-Rhône - M. SIBILLEAU (Michaël). NOR : IOMA2319676D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet du Var - M. MAHÉ (Philippe). NOR : IOMA2319638D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet du Finistère - M. ESPINASSE (Alain). NOR : IOMA2319639D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet, administrateur supérieur des îles Wallis et Futuna - M. GOURTAY (Blaise). NOR : IOMA2319230D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon - M. ANDRÉ (Bruno). NOR : IOMA2319228D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète déléguée pour la défense et la sécurité auprès de la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, préfète du Rhône - Mme TRIGNAT (Juliette). NOR : IOMA2319670D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. GUESPEREAU (Martin). NOR : IOMA2319698D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination du préfet délégué pour la défense et la sécurité auprès du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfet de la Gironde - M. HESSE (Nicolas). NOR : IOMA2319699D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. BERANGER (Gautier). NOR : IOMA2319680D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète déléguée à l'immigration auprès du préfet de police - Mme LARREDE (Mireille). NOR : IOMA2319682D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète déléguée pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfet de la Gironde - Mme GUIROUS (Lydia). NOR : IOMA2319695D

Décret du 13 juillet 2023 portant nomination de la préfète déléguée pour l'égalité des chances auprès de la préfète de la région Grand Est, préfète de la zone de défense et de sécurité Est, préfète du Bas-Rhin - Mme POULAIN (Marilyne). NOR : IOMA2319697D

Décret du 13 juillet 2023 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. RICHARD (Evence). NOR : IOMA2319636D

Décret du 17 juillet 2023 portant nomination de la sous-préfète chargée de mission auprès du préfet des Alpes-Maritimes - Mme REYNAUD (Laura). NOR : IOMA2316439D

                                        
 
Liste des spécialités pharmaceutiques
Les derniers arrêtés modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics
Liste des spécialités pharmaceutiques

Arrêté du 6 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2316029A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2315306A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2315317A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2315319A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2315629A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2315725A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2315915A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2316889A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2316992A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2314780A

Arrêté du 12 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2316658A

Arrêté du 17 juillet 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics. NOR : SPRS2309709A

                   
 
Etude d'Eurogip
La reconnaissance des troubles psychiques liés au travail en Europe
 

"

Il est désormais admis que les conditions de travail peuvent impacter la santé mentale des travailleurs. Aussi la prévention des risques psychosociaux est-elle devenue une priorité dans de nombreux pas. Mais la question de la reconnaissance du caractère professionnel des maladies psychiques est loin de faire l’unanimité en Europe. EUROGIP y a consacré sa dernière étude.

Cette reconnaissance se heurte à des d’obstacles d’ordre juridique tout d’abord. Les définitions nationales et les interprétations jurisprudentielles de ce que recouvre un accident du travail d’une part, les procédures réglementaires de reconnaissance des maladies professionnelles d’autre part, ne permettent pas partout la prise en charge à ce titre des pathologies mentales.

Là où une telle reconnaissance est possible se pose la question de l’objectivation du lien de causalité entre l’exposition et la maladie, presque jamais présumé en droit. La santé mentale d’un travailleur peut en effet être affectée à la fois par des conditions de travail dégradées et par des facteurs extra-professionnels."

                   
 
Guide pratique
Prévention des risques liés aux vagues de chaleur
  Face aux fortes chaleurs, il est important d'anticiper et de prévenir les risques liés. Le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, en collaboration avec l’INRS et l’OPPBTP, propose un guide de 3 pages rappelant notamment les obligations de l'employeur vis-à-vis de ses travailleurs.                    
 
Référentiels
Qualité de vie et des conditions de travail : publication de deux référentiels
Article de presse

"La DGAFP publie deux référentiels visant à favoriser la conclusion d’accords collectifs et l’élaboration de chartes en matière de QVCT dans la fonction publique.

Ces référentiels permettront de mieux outiller les employeurs et les représentants du personnel, tant dans le cadre de négociations au sens de l’ordonnance du 21 février 2021 que d’une politique volontariste du chef de service qui se traduirait par une charte, concertée avec les représentants du personnel.

Ces référentiels témoignent de l’engagement de la fonction publique à développer les stratégies de QVCT afin de rendre l’administration plus attractive et plus en prise avec les attentes des agents, dans un cadre constructif de dialogue social."

                   
 
Article de revue juridique
[Dalloz actualité] L’articulation du projet de règlement sur l’intelligence artificielle avec le droit du numérique européen
Article de presse

"L’inflation législative européenne en matière de numérique amène à une diversité et une multitude de régimes juridique. En contrepartie, des difficultés d’articulation apparaissent entre ces normes en vigueur et celles en cours d’adoption.

Le projet de règlement sur l’intelligence artificielle représente une brique majeure du droit européen à venir, dont la mise en œuvre nécessite de prendre en considération des textes juridiques variés selon deux cas de figure, à savoir les enjeux de la gouvernance des données avant la mise sur le marché et la responsabilité une fois diffusés dans notre économie."

Par Chloé Pledel, Diane Galbois-Lehalle et Bertrand Cassar

                   
 
Article en ligne
[Localtis] Protection sociale complémentaire : employeurs et syndicats s'entendent pour renforcer les droits des fonctionnaires territoriaux
Article de presse

" À l'issue d'une négociation inédite, sept associations d'élus locaux - dont l'Association des maires de France - et les six syndicats représentatifs de la fonction publique territoriale  ( CGT, CFDT, FAFPT, FO, FSU et Unsa ) ont signé, ce 11 juillet, un accord qui définit un socle minimal de garanties en matière de prévoyance, pour les 1,9 million d'agents des collectivités. Un financement plancher par l'employeur, à hauteur de la moitié de la cotisation, est également prévu. Les signataires parlent d'une "avancée sociale majeure".

Par Thomas Beurey 

                   
 
Article de presse
[Localtis] Le gouvernement se félicite de l'adoption du Data Act par le Conseil européen
 

"Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et le ministre délégué à la Transformation numérique Jean-Noël Barrot se sont félicités de l'adoption par le Conseil européen du Data Act(Lien sortant, nouvelle fenêtre) fin juin 2023, initié sous la présidence française de l'Union européenne. Ce texte entend "libérer le potentiel économique et sociétal de la donnée" en imposant de nouvelles obligations dans le domaine de l'internet des objets (IoT). Selon la Commission, ce règlement va "permettre aux utilisateurs d'appareils connectés d'accéder aux données qu'ils engendrent et qui sont souvent collectées exclusivement par les fabricants, et de partager ces données avec des tiers afin de fournir des services après-vente ou d'autres services innovants fondés sur des données. "Les données concernées par cet 'altruisme des données' seront celles relatives à la numérisation des actions et événements de l'utilisateur quand les appareils sont actifs ou en veille. Pour être partagées avec des entreprises ou des chercheurs, les données devront être anonymisées pour alimenter un "marché européen de la donnée"."

Par Olivier Devillers

                   
 
Article de presse
[Localtis] Sécurité routière : le gouvernement veut durcir les sanctions
Article de presse

"À l'issue d’un comité interministériel de la sécurité routière tenu ce 17 juillet, la Première ministre et les ministres de l’Intérieur et de la Justice ont annoncé différentes mesures, les plus emblématiques ayant trait à l’aggravation des sanctions encourues par les "conduites dangereuses", avec notamment la création d’une qualification d’"homicide routier". Plusieurs autres concernent très directement les collectivités territoriales. Sortant d’un comité interministériel de la sécurité routière – qui ne s’était plus réuni depuis celui de 2018, resté célèbre pour les "80 km/h" (voir notre article du 10 janvier 2018) –, Élisabeth Borne, accompagnée des ministres de l’Intérieur et de la Justice, a annoncé ce 17 juillet lors d’une conférence de presse plusieurs mesures en matière de sécurité routière. Si elle a indiqué en préambule que la sécurité routière avait enregistré début 2023 "un des meilleurs résultats" de son histoire, la Première ministre a mis en exergue les 3.267 personnes décédées l’an dernier suite à un accident de la route et a notamment appelé à "davantage de fermeté pour ceux qui mettent la vie des autres en danger"."

Par Frédéric Fortin

                   
 

Questions/Réponses

Démission d'un fonctionnaire
Question n° 02552 de M. Jean-Marie Mizzon (Moselle - UC) publiée dans le JO Sénat du 08/09/2022

M. Jean Marie Mizzon attire l'attention de M. le ministre de la transformation et de la fonction publiques sur les incidences financières significatives, pour les collectivités territoriales, du décret n° 2020-741 du 16 juin 2020 relatif au régime particulier d'assurance chômage applicable à certains agents publics et salariés du secteur public.
Ce texte considère désormais comme étant involontairement privé d'emploi un fonctionnaire démissionnaire dès lors qu'il n'est ni radié ou licencié pour abandon de poste ou qu'il n'a pas opté pour la perte de la qualité d'agent titulaire de la fonction publique territoriale à la suite d'une fin de détachement.
Aussi, sauf cas somme toute assez rares, la démission volontaire devient une perte involontaire d'emploi. Et, par voie de conséquence, les collectivités doivent prendre à leur charge l'indemnisation au titre du chômage de ces agents en vertu du principe de l'auto assurance auquel elles sont assujetties au titre de l'article L. 5425 1 du code du travail.
Pour les communes, et singulièrement pour les plus petites d'entre elles, cela peut entraîner des dépenses conséquentes et totalement imprévisibles alors qu'elles ne sont en rien comptables d'une telle situation.
C'est la raison pour laquelle il lui demande s'il est envisagé de modifier ce décret pour donner à la démission d'un fonctionnaire territorial une définition plus proche de la réalité du choix unilatéral exprimé en pareille circonstance et qui ne pénalise pas la collectivité qui n'en est en rien responsable.

Réponse du Ministère de la transformation et de la fonction publiques publiée dans le JO Sénat du 09/02/2023

En vertu des dispositions du I de l'article L. 5422-1 du code du travail, ont droit à l'allocation d'assurance les travailleurs aptes au travail et recherchant un emploi qui satisfont à des conditions d'âge et d'activité antérieure et dont notamment la privation d'emploi est involontaire, ou assimilée à une privation involontaire par les accords relatifs à l'assurance chômage mentionnés à l'article L. 5422-20 du même code. Par ailleurs, l'article L. 5424-1 du code du travail prévoit que les agents titulaires et non titulaires des collectivités territoriales ont droit à l'indemnisation du chômage dans les conditions prévues aux articles L. 5422-2 et L. 5422-3 de ce code, au même titre que les salariés du secteur privé. Les conditions et modalités d'indemnisation du chômage des travailleurs involontairement privés d'emploi au sens de l'article L. 5422-2 du code du travail, applicables aux salariés des secteurs privé et public, sont précisées à l'annexe A du décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 relatif au régime d'assurance chômage, dont le paragraphe 2 de l'article 2 assimile les salariés involontairement privés d'emploi à ceux dont la cessation du contrat de travail résulte de l'un des 17 cas de démission légitime limitativement énumérés. Hormis les 17 cas de démission légitime limitativement énumérés par le paragraphe 2 de l'article 2 du décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019, les agents démissionnaires ne peuvent en principe prétendre à l'indemnisation du chômage. Toutefois, par exception à ce principe, les dispositions du II de l'article L. 5422-1 du code du travail prévoient qu'ont également droit à l'indemnisation du chômage les travailleurs dont la privation d'emploi volontaire résulte d'une démission au sens de l'article L. 1237-1 du même code sous réserve qu'ils satisfont cumulativement à des conditions d'activité antérieure spécifiques et de projet de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d'une formation ou un projet de création ou de reprise d'entreprise et dont le caractère réel et sérieux est attesté par une commission paritaire régionale, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'État. Les modalités d'application des dispositions du II de l'article L. 5422-1 précité, relatives à la démission motivée par un projet de reconversion professionnelle, sont fixées par les articles R. 5422-2-1 à R. 5422-2-3 du code du travail pour l'appréciation du caractère réel et sérieux du projet professionnel et l'article 4 de l'annexe A du décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 pour la condition d'activité antérieure spécifique. En effet, afin que la démission soit reconnue comme motivée par un projet professionnel réel et sérieux au sens du II de l'article L. 5422-1 et ainsi bénéficier de l'indemnisation du chômage, le salarié privé d'emploi doit adresser une demande d'attestation du caractère réel et sérieux de son projet professionnel par tout moyen donnant date certaine à sa réception, à la commission paritaire interprofessionnelle régionale mentionnée à l'article L. 6323-17-6 du même code, agréée dans la région de son lieu de résidence principale ou de son lieu de travail et sous réserve que la démission ne soit pas intervenue préalablement à la demande de conseil en évolution professionnelle. En outre, le salarié privé d'emploi doit justifier d'une durée d'affiliation spécifique équivalant à au moins 1 300 jours travaillés au cours des soixante mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis) déterminée selon les modalités prévues à l'article 3 de l'annexe A du décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019. L'article 2 de la loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi, validée par le Conseil constitutionnel, modifie les dispositions du I de l'article L. 5422-1 du code du travail (applicables aux salariés des secteurs public et privé), relatives aux conditions d'attribution de l'allocation d'aide au retour à l'emploi. En effet, en cas de refus à deux reprises, au cours des douze mois précédents, d'une proposition de contrat de travail à durée indéterminée pour le même poste occupé auparavant en contrat à durée déterminée ou en contrat de mission (avec une rémunération et une durée de travail équivalentes et sans changement de classification ni de lieu de travail), le demandeur d'emploi perdra le bénéfice des allocations chômage. Toutefois, le bénéfice des allocations chômage est maintenu dans deux hypothèses : d'une part, si le demandeur d'emploi a été employé dans le cadre d'un contrat de travail à durée indéterminée au cours de la même période et d'autre part si la dernière proposition d'emploi adressée au demandeur d'emploi n'est pas conforme aux critères prévus par le projet personnalisé d'accès à l'emploi.

 
Création d'un secrétariat d'État à la sécurité civile
Question n° 02948 de Mme Cathy Apourceau-Poly (Pas-de-Calais - CRCE) publiée dans le JO Sénat du 29/09/2022

Mme Cathy Apourceau-Poly interroge Mme la Première ministre sur l'organisation de la protection civile dans notre pays. Après un été particulièrement difficile pour les hommes et les femmes du feu, de nombreux enseignements sont à tirer de ce qui pourrait malheureusement être l'année de référence des sinistres et incendies compte tenu du réchauffement climatique.
Au-delà des moyens qui nécessiteront une réflexion de fond à l'occasion du projet de loi de finances pour 2023, se pose également la question de la gouvernance des missions de la protection civile. Aujourd'hui encadrés par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), les pompiers font partie intégrante du ministère de l'intérieur et sont donc mis sur le même plan que les forces de l'ordre public, alors même que leurs missions sont différentes.
Elle l'interroge sur la possibilité de créer un secrétariat d'État à la protection civile, toujours sous l'autorité du ministère de l'intérieur mais avec une lisibilité propre. Au-delà des questions d'organisation, les hommes et les femmes qui assurent les missions de protection de nos concitoyens au quotidien y gagneraient en reconnaissance.

Transmise au Ministère de l'intérieur et des outre-mer

Réponse du Ministère de l'intérieur et des outre-mer publiée dans le JO Sénat du 09/02/2023

Le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer est le ministère de la sécurité des français, du quotidien et de la gestion des crises. Il est donc naturellement celui de la sécurité civile. Il assure à ce titre, depuis toujours, le pilotage de cette politique publique essentielle, dont il est le garant. Il s'appuie sur un réseau territorial animé par les préfets permettant une collaboration étroite avec les acteurs locaux et en particulier les collectivités locales, au plus près des réalités de terrain et de la spécificité de chaque territoire hexagonal et ultramarin. Le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer est donc parfaitement armé et dispose de l'ensemble des ressources et compétences utiles pour agir efficacement. Pour autant, l'action qu'il mène intègre fondamentalement la dimension interministérielle. Tous les ministères concernés par la politique de sécurité civile sont des partenaires du quotidien avec lesquels un travail permanent, riche et approfondi est conduit chaque jour, qu'il s'agisse de l'élaboration, de l'animation, de la mise en œuvre ou de l'évaluation de la réussite de cette politique comme l'a bien démontré la gestion de la crise sanitaire.

 
Reconnaissance des acteurs du secours en montagne
Question n° 01408 de M. Jean-Jacques Michau (Ariège - SER) publiée dans le JO Sénat du 14/07/2022

M. Jean-Jacques Michau attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer sur la reconnaissance des acteurs du secours en zone de montagne.
En novembre 2021, à la suite du Beauvau de la sécurité, le ministre de l'intérieur annonçait la juste reconnaissance des gendarmes et policiers qui assurent le secours en montagne. Il ne peut que saluer l'octroi depuis le 1er janvier 2022 d'une indemnité substantielle à ces hommes et ces femmes exposés à des risques spécifiques pour la protection de la population dans les conditions difficiles de nos massifs.
Toutefois, il semble que certains des acteurs incontournables du secours en montagne aient été oubliés.
En effet les interventions de secours en montagne sont majoritairement héliportées, or les équipages des détachements aériens de gendarmerie dont les hommes ont fait le choix courageux de se spécialiser à l'exercice de leurs missions dans cet environnement périlleux n'ont pas été bénéficiaires de l'indemnité reconnaissant leur spécialité.
Alors que ces professionnels du secours en montagne ont à faire face aux mêmes risques, qu'ils sont eux aussi soumis à des qualifications et entrainements spécifiques, qu'ils font également des concessions au quotidien pour servir, et donc vivre avec leur famille, dans des zones géographiques excentrées, ils ne bénéficient pas de la même reconnaissance que leurs collègues intervenant aux sols ou à leurs côtés dans les hélicoptères.
C'est pourquoi il souhaite connaître les dispositions qu'il envisage de prendre pour combler cette inégalité envers les équipages des détachements aériens de gendarmerie des zones de montagne.
Il lui demande également de préciser les mesures envisagées concernant les secouristes de la sécurité civile qui exercent dans les mêmes conditions périlleuses en zone de montagne aussi bien soit au sol que par héliportage.

Réponse du Ministère de l'intérieur et des outre-mer publiée dans le JO Sénat du 09/02/2023

Au sein du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, les forces aériennes de la gendarmerie (FAG) sont armées par des militaires détenteurs de qualifications spécifiques nommés « brevets militaires de navigation aérienne ». À ce titre, ces militaires perçoivent une indemnité pour service aérien qui leur est versée mensuellement au titre de leur qualification et qui représente 50 % de leur solde de base, sans toutefois dépasser l'indice de 3ème échelon de capitaine pour les officiers et l'indice brut 426 pour le personnel non officier. Cette indemnité a pour but de reconnaître la technicité et la dangerosité du vecteur aéroporté dans le monde militaire. En gendarmerie, elle est spécifique aux personnels embarqués des FAG et n'est pas touchée par les secouristes qui embarquent dans leurs appareils. En retour, les personnels des FAG ne bénéficient pas de l'indemnité exclusive de secours en montagne. Le droit à l'indemnité exclusive de secours en montagne répond à certaines règles d'attribution cumulatives. Le militaire doit être affecté dans une unité « montagne » fixée par arrêté pour y exercer des fonctions opérationnelles correspondant à sa qualification. Les fonctions opérationnelles prévues sont : – l'intervention en montagne nécessitant l'utilisation de techniques et de moyens spécifiques ; – l'assistance et le secours en montagne ; – la formation à l'utilisation de techniques et moyens spécifiques d'intervention en montagne. Le militaire doit également être détenteur de l'un des brevets de qualification montagne suivants : – brevet de chef de caravane de secours en montagne ; – brevet de commandement des opérations d'enquêtes et de secours ; – brevet de spécialiste montagne ; – diplôme de cyno technicien de sécurité intérieure avec la technicité recherche en avalanche. Enfin, les militaires effectuant des services aériens bénéficient des règles fixées par le code des pensions civiles et militaires de retraite et de bonifications de retraite permettant de prendre en compte les risques spécifiques qu'ils supportent notamment lorsqu'ils effectuent des secours. À ce titre, il n'est pas envisagé de modifier la réglementation ou de créer de nouvelles primes au profit des militaires des FAG servant en zone montagneuse. Par ailleurs, s'agissant des personnels armant les hélicoptères de sécurité civile, les pilotes et les mécaniciens opérateurs de bord sont des contractuels de droit public. Ils ont donc une rémunération constituée par des grilles indiciaires définies dans des décrets et arrêtés spécifiques et des primes de vol. Aucune différenciation n'est faite entre les différents secteurs pour ces personnels navigant, dans la mesure où la sécurité civile est présente en milieu périlleux aussi bien en montagne qu'en mer. Il n'y a donc pas de raison de différencier les rémunérations des personnels navigants de sécurité civile.

 

La Rédaction

 

Alexia Touache Doctorante en Droit public, alexia.touache@ensosp.fr

 

Valentin Perez Master 2 Droit et Contentieux Publics, valentin.perez@ensosp.fr

ENSOSP

Alexia Touache - Doctorante en droit public
email : alexia.touache@ensosp.fr
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