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Incendie de batteries au Lithium : quel suivi médical pour les sapeurs-pompiers ?

17/10/24

Les incendies de batteries au Lithium ont des particularités qui imposent des contraintes importantes aux intervenants. Même si le port des EPI dont l’ARI est la règle, les risques d’expositions accidentelles des sapeurs-pompiers ne pas sont pas exclus.
Dans certaines opérations d’importance un soutien sanitaire opérationnel est souhaitable.

L'illustration a été réalisée par une Intelligence Artificielle générative d'origine anglo-saxonne. Bien qu'elle reflète fidèlement le sujet et la réalité, certaines erreurs visibles ont été intentionnellement conservées afin d'encourager le lecteur à rester vigilant face aux images.

 

En prévention aucune mesure particulière n’est utile. Le contenu des visites périodiques et le suivi des sapeurs-pompiers opérationnels est suffisant en l’état actuel des connaissances.

 

En cas d’exposition aux toxiques chimiques des incendies des batteries au lithium, les soins d’urgence adaptés à la gravité des atteintes priment, avec une attention particulière pour les atteintes respiratoires et cutanées. Les risques irritant et asphyxiant des fumées et gaz semblent prédominants.

Les symptômes respiratoires sont de gravité variable selon la concentration et la durée d’exposition. Attention un œdème aigu du poumon peut se constituer progressivement et de façon retardée (48h).

Le potentiel irritatif voire toxique des fumées peut entrainer des atteintes cutanées et oculaires.

Les mesures de prises en charge sont celles des expositions toxiques et doit être évalué au cas par cas (nature de l’exposition fumée ou gaz, durée, intensité des expositions, symptômes) : déshabillage, lavage à grande eau si possible, soins d’urgence et hospitalisation si nécessaire et surveillance. Une information correcte de l’intervenant lui permettra une vigilance sérieuse. Les mesures concernant les brulures et expositions à la chaleur ne sont pas spécifiques.

 

Le suivi post exposition sera adapté à l’épisode initial. Les examens cliniques pulmonaires et cutanés devront être attentifs. Une surveillance spirométrique peut être utile avec comparaison avec les tracés des visites médicales périodiques précédentes.

Aucun examen biométrique ou biologique ne semble pertinent.

 

Référence :

Cette question est traitée par la revue N°179 de l’INRS, « Références en santé au travail » de juillet aout septembre 2024.

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Publié le 17/10/24 à 10:07