Les sujets du stress et de la prise de décisions en situation de crises sont déjà étudiés depuis plusieurs années à l’Ensosp. Des séquences sur le facteur humain sont progressivement intégrées dans toutes les formations d’officiers.
En ce qui concerne la prise en compte des sapeurs-pompiers après une intervention traumatisante, il s’agit de prévention tertiaire, c’est-à-dire limiter les conséquences d’un trauma psychique, et de prévention secondaire, c’est-à-dire dépister les atteintes débutantes ou compensées. Nos psychologues SP interviennent régulièrement dans le cadre des Unités de Soutien Psychologique des SIS.
En revanche, la prévention primaire consiste à se préparer à l’avance pour faire face à des interventions difficiles en se formant et en s’entrainant. C’est une préparation mentale, bien connue de longue date pour les sportifs de compétition. Cela permet d’être mieux armé, plus résistant et résilient. C’est aussi humainement beaucoup plus satisfaisant car cela permet de diminuer les symptômes des états de stress aigu ou de stress post-traumatique et de raccourcir la récupération. Mais ces résultats sont difficiles à observer car souvent rien de grave ne se passe sur le plan psychique.
La médecin cheffe des armées, le général Marion Trousselard, nous a communiqué ses connaissances suite à ses travaux de recherches et son expérience.
Le docteur Edith Perreaut-Pierre a évoqué les techniques et modalités de mise en œuvre d’une préparation mentale. Les Techniques d’optimisation du potentiel (T.O.P.) peuvent être adaptées à toutes les demandes émanant des SIS avec des objectifs variables.
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Crédits photo et vidéo : ENSOSP
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