La bigorexie est définie par le Centre d’Études et de Recherche en PsychoPathologie de Toulouse comme « un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications immédiates et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale. »
Il est difficile de la différencier des pratiques nocives et inadaptées de surentrainement. Celui-ci est surtout une pratique excessive et/ou mal conduite dans le but d'une performance en compétition.
Addiction, activités physiques
Si les pratiques sportives sont encouragées en milieu professionnel sapeur-pompier et de loisirs, il est utile d’alerter et de sensibiliser les pratiquants, leur encadrement et le SSSM, sur l’aspect pathologique de la bigorexie.
Cette fiche s’adresse aux membres des services de santé dans le cadre de la surveillance de la condition physique des sapeurs-pompiers, et aux Encadrants des Activités Physiques.
Cette addiction entraine des états de souffrances quasi identiques à ceux des autres addictions :
Depuis septembre 2011 la bigorexie est reconnue comme une maladie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les endorphines seraient les médiateurs "chimiques" de la dépendance. Ce sont des Opiacées endogènes produites par le cerveau lors d’un exercice musculaire. Elles entraîneraient l’« extase du sportif», une limitation de la douleur, une action anxiolytique et euphorisante. Les sports d’endurance et le culturisme sont les plus concernés.
Les facteurs de risques observables :