L’organisation du chantier monte en puissance progressivement. Les éléments favorables indiquent la disponibilité des intervenants (we) et ce, malgré de nombreuses interventions sur la même période, la présence d’un des propriétaires permet de mieux identifier certaines activités et la sensibilité du COS au soutien des intervenants. Les difficultés sont liées à la présence de risques non identifiés initialement (plusieurs bouteilles de gaz, 1 VL électrique, peintures et solvants) ayant provoqué deux explosions pendant l’intervention, à la compréhension difficile du bâtiment car l’entrepôt héberge plusieurs entreprises avec des activités différentes et tous les propriétaires ne sont pas présents. Le réseau DECI n’est pas suffisant.

Les enseignements à tirer indiquent la nécessité d’une bonne compréhension de la conception bâtimentaire dans l’élaboration d’une stratégie opérationnelle efficace et sécurisée, l’importance de prioriser la sécurité des intervenants en l’absence d’enjeux humains, la mise en œuvre d’un zonage adapté permettant de déterminer les différents risques et le port des EPI adaptés, l’emploi de lances-canons qui a permis de disposer d’un débit adapté tout en assurant la protection des intervenants, l’engagement d’un officier sécurité et la mise en place d’un SIO. Ce dernier point fait l’objet d’un focus pour en exposer les missions et rôles. Un autre focus concerne la convention mise en œuvre pour la gestion de la pollution engendrée par un évènement et permet d’en décrire les modalités de mise en œuvre dans ce type de situation.

Ce PEX permet de rendre compte de l’importance donnée à la sécurité des intervenants lors de feux dans des entrepôts dont l’activité est difficile à établir. En l’occurrence, l’entrepôt comprenait plusieurs sociétés dont les activités ne permettait pas de déterminer les risques encourus par les intervenants en fonction des produits impactés par l’incendie.