Selon Clausewitz : "La tactique, c'est l'emploi des forces dans l'engagement ; la stratégie, c'est la théorie de l'emploi des engagements en vue de la finalité de la guerre."
C'est précisément sous cet angle que nous allons explorer l’employabilité des robots intelligents, un défi encore loin d’être relevé.
Photo de Pavel Danilyuk: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/jouet-innovation-robot-tournage-en-studio-8294593/
Dans un autre article (ICI), nous avons évoqué le concept de système de systèmes et l'importance d'un "cloud opérationnel", alimenté par l’ensemble des technologies engagées. En effet, l’utilisation de robots autonomes ou semi-autonomes, qu'ils évoluent sur terre ou dans les airs, nécessite une compréhension fine de leur environnement.
Certes, leurs capteurs embarqués (caméras, infrarouge, radar) leur permettent une perception partielle, enrichie par des solutions avancées comme la vision par ordinateur, le Lidar, le SLAM et la fusion des capteurs. Mais cela reste insuffisant dans un contexte chaotique de nos interventions (fumée, débris, autres intervenants...). D’où la nécessité d’un cloud centralisé afin regrouper et exploiter ces données.
Un défi de taille :
Le développement de telles solutions est complexe, et les contraintes financières et techniques freinent encore leur mise en œuvre. Actuellement, nos drones, nos systèmes d'information géographique (SIG) et nos systèmes de gestion opérationnelle (SGO) construisent leurs communications en créant des "ponts", mais ceux-ci ne sont pas toujours bidirectionnels
Le robot du futur devra être connecté et interconnecté, capable de :
Mais quelle plus-value par rapport aux drones ?
Selon moi, c'est sous deux conditions :
Pour en savoir plus sur l'utilisation du cloud de combat dans le domaine militaire : https://lnkd.in/ehUSCPk7
Ltn Ernest Werenfrid
https://www.linkedin.com/in/ernest-werenfrid-6014b7158/
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