Au cœur d’un des trois départements les plus touchés par les feux de forêt, les Bouches-du-Rhône, un massif forestier ne semble pas déroger à la règle : la Côte Bleue. Bien que son nom fasse allusion à ses anses et calanques à l’eau turquoise, en rentrant dans les terres nous ne pouvons que constater un paysage marqué et remarqué par le phénomène des incendies de forêt.
En période estivale, dans quelle mesure les acteurs de la Côte Bleue sont-ils en capacité d’allier la gestion du risque incendie à celle de la fréquentation accrue de la côte ? Quelles sont les vulnérabilités structurelles et fonctionnelles auxquelles ils doivent répondre pour contrer les problématiques inhérentes à l’enclavement du territoire ?
Dans un premier temps, l'auteure, Morgane Beaussac, étudiante en Master 1 Géographie, Aménagement, Environnement et Développement (GAED) Parcours Gestion des Catastrophes et des Risques Naturels (GCRN) à l'université de Montpellier, tente de comprendre et de qualifier le risque feu de forêt sur la Côte Bleue, en passant de l’aléa à la vulnérabilité du terrain naturel mais également des enjeux majeurs qu’il comporte. Dans un second temps, elle utilise, par le biais d’un Retour d’Expérience (RETEX), l’exemple de l’incendie du 4 août 2020 à Martigues. Cet incendie, au-delà de sa superficie majeure, s’est présenté comme un vrai « scénario catastrophe » tant redouté sur la Côte Bleue. Enfin, elle se penche sur les méthodes de prévention et le maillage territorial mis en place par les acteurs locaux pour protéger les enjeux présents sur le territoire, en contribuant à son désenclavement face aux feux de forêt.
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