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Ce mémoire a pour objectif d’évaluer la contribution des moyens aériens à la détection et à la gestion des risques NRBCe, en analysant les technologies récentes et les plateformes opérationnelles mises en œuvre en France.
Les résultats du stage montrent que les outils aériens permettent de surveiller rapidement de vastes zones, d’accéder à des sites difficiles ou dangereux, et de limiter l’exposition des intervenants, tout en facilitant la centralisation et la
visualisation des mesures grâce à des plateformes numériques dédiées.
L’étude met en avant la capacité de ces moyens à améliorer la réactivité et la précision lors d’incidents, en complément des dispositifs terrestres. Toutefois, elle souligne également des limites importantes, notamment la perte de sensibilité des capteurs avec l’altitude, les contraintes réglementaires qui ralentissent l’accès à l’espace aérien en situation de crise, et l’absence de solutions pour la détection biologique en temps réel. La complémentarité entre moyens aériens, réseaux de capteurs fixes et outils numériques s’avère essentielle pour garantir la fiabilité et la pertinence de la surveillance NRBCe.
Ce travail ouvre des perspectives pour le développement de capteurs plus performants, l’adaptation du cadre réglementaire et l’intégration accrue de l’intelligence artificielle, tout en soulignant le potentiel d’application de ces technologies à d’autres domaines de la gestion de crise et de la surveillance
environnementale.
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