Le COS identifie deux problématiques : l’accès aux victimes dans un contexte d’insalubrité et un risque d’effondrement bâtimentaire. Il sollicite le GSMP et le groupe USAR pour pouvoir faire face à ces deux problématiques. Les victimes sont évacuées par le GSMP par voie horizontale en raison de leur position allongée depuis une longue durée, une para-médicalisation sera réalisée par une infirmière (VLI) afin de faciliter l’évacuation des victimes et éviter une aggravation de leur état de santé en cas de mobilisation. Le COS est également USAR 3 et sollicite le chef de colonne pour pouvoir exercer sa fonction de spécialiste au regard du risque bâtimentaire constaté.

Les enseignements à tirer insistent sur l’importance de ne pas mobiliser une victime allongée au sol depuis une longue durée et de la médicaliser avec un transport horizontal pour l’évacuer. Ici le chef d’agrès, le chef de groupe puis l’infirmière ont bien intégré cette problématique en plus des deux autres afin d’éviter toute aggravation de l’état des victimes. Dans ce cas, les intervenants ont sollicité la présence de la mairie afin de faire constater l’état d’insalubrité et du bâtiment des occupants. Un focus est réalisé sur le syndrome de Diogène et sur le caractère médico-social de cette intervention et la manière de la signaler.

Ce PEX permet de valoriser plusieurs bonnes pratiques mises en œuvre lors de cette intervention. De prendre en compte que le relevage de personne peut parfois être bien plus complexe que bien des situations ordinaires rencontrées et faire appel à des moyens spécialisés. Ici le COS a rapidement perçu trois difficultés : le syndrome de Diogène ne permettant pas un accès facile aux victimes ; un risque d’effondrement bâtimentaire et la durée prolongée de la position des victimes au sol impliquant une prise en charge spécifique pour leur évacuation.