Plus tard, le chef de groupe annonce 2 DCD, 4 UA et de nombreux blessés en UR. Les difficultés rencontrées sont liées à la zone d’intervention et à la nationalité des victimes (sud-américaine majoritairement). Le PC est éloigné du PMA sur le chantier. Une problématique en lien avec la doctrine SINUS a été identifiée dans l’emploi de l’outil et de celui des espagnols qui ne fonctionne pas de la même façon pour la catégorisation des victimes. Plusieurs problématiques en lien avec l’évacuation des victimes ont été identifiées et nécessitent une amélioration de leur prise en charge.

Plusieurs points favorables ont pu être identifiés comme la disponibilité des SPV du secteur, et des agents du SSSM, l’emploi d’un bâtiment en dur pour le PMA, la sectorisation du chantier, les renforts extérieurs ainsi que la mobilisation de 6 vecteurs aériens pour l’évacuation sanitaire des victimes ou les relations interservices qui ont permis une bonne coordination des actions. Plusieurs actions sont valorisées avec la présence d’un ancien SP sur les lieux qui donne l’alerte et crée un PRV, l’emploi du kit novi et de fiches intermédiaires en début de chantier permettant de maintenir une bonne traçabilité des informations et le bon fonctionnement du PMA.

Un focus est fait sur le contexte réglementaire (arrangement administratif de Malaga sur l’action des renforts en zone transfrontalière) ainsi que sur un projet de convention de coopération sanitaire transfrontalière. Deux projets européens sont également présentés en lien avec les problématiques observées (projet Egalurg) sur la coopération transfrontalière en matière de secours ainsi que le projet SA-URG sur la prise en charge sanitaire d’urgence en zone transfrontalière.

Ce PEX permet de valoriser plusieurs actions menées dans le cadre d’une intervention de grande ampleur. Il met également en avant les actions et projets en lien pour améliorer la gestion des situations opérationnelles et sanitaires entre la France et l’Espagne sur les zones transfrontalières.