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L’écoute attentive des joutes politiques des dernières semaines ont mis en exergue une rupture dans la forme du langage utilisée atteignant parfois un degré de violence verbale inattendu.
C’est la raison pour laquelle je souhaite aujourd’hui vous parler de notions qui sont contraires à la grossièreté, à savoir l’élégance et la noblesse.
La grossièreté se définit par un manque de finesse et de goût amenant à des manières choquantes ou inconvenantes contraires à la bienséance et au mieux-vivre ensemble. La noblesse et l’élégance consistent quant à elles à adopter un comportement où l’Autre, même différent de soi, revêt une telle importance qu’il serait inconcevable de se montrer vulgaire à son endroit. Être officiers en charge de responsabilités nous oblige à être respectueux, élégants et nobles avec ceux que nous sommes amenés à diriger. L’oublier, c’est accepter la grossièreté et la vulgarité comme principe, là où l’uniforme que nous portons, les missions qui sont les nôtres et la noblesse de notre institution, exigent tout l’inverse. Faisons donc de cette élégance et de cette noblesse une exigence au quotidien qui, au-delà du respect et du mieux-être que cela amènera dans nos organisations, nous grandira et nous enrichira individuellement.
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Colonel Hors Classe Bruno BEAUSSE, ENSOSP.
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