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L'incendie du tunnel du Mont-Blanc, survenu le 24 mars 1999, est l'une des catastrophes les plus graves dans l'histoire des infrastructures de transport. Le tunnel, qui relie la France à l'Italie sous le massif du Mont-Blanc, est un axe routier majeur pour les poids lourds, les voitures et les camions.
Le 24 mars 1999, un camion transportant des hydrocarbures prend feu à l'intérieur du tunnel, à environ 4 kilomètres de l'entrée côté français. L'incendie se propage rapidement en raison de la chaleur intense et du manque de ventilation adéquate. Les conditions d'évacuation sont extrêmement difficiles, et de nombreuses personnes sont piégées dans le tunnel.
L'incendie cause la mort de 39 personnes, dont un sapeur-pompier de Chamonix, et principalement des conducteurs de poids lourds. Plusieurs autres sont gravement blessées. Le feu fait fondre le bitume, et les températures atteignent des niveaux extrêmement élevés, rendant l'extinction du feu très complexe. Les secours sont entravés par la fumée dense et les températures, ce qui retarde leur intervention.
Le tunnel du Mont-Blanc, qui mesure 11,6 kilomètres, est fermé pendant plusieurs mois après l'incident, pendant que les autorités entreprennent des travaux de réparation et de sécurité. L'incendie met en évidence les faiblesses en matière de sécurité et de prévention des risques dans les tunnels, ce qui conduit à des réformes dans la gestion des infrastructures routières souterraines en Europe. Les autorités françaises et italiennes renforcent les normes de sécurité dans les tunnels, notamment la surveillance incendie, la ventilation et les moyens d'évacuation.
Cet événement tragique marque une étape importante dans l'histoire de la sécurité des transports européens.
L'ENSOSP vous propose de voir ou revoir la conférence organisée par la FILT 112, le mardi 10 décembre 2024, intitulée : "1 heure sous le Mont Blanc, 25 ans après la catastrophe".
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