Pour répondre à cette question, nos institutions ne doivent-elles pas changer de paradigme ? En effet, les médias sociaux peuvent parfois évoquer dans l’esprit de décideurs publics une sorte de nébuleuse d’informations en interaction, volatiles et peu fiables, voire dangereuses. Cette représentation, très éloignée des canaux habituels de la communication verticale et hiérarchisée et des médias traditionnels semble mal s’accommoder du mode de fonctionnement de nos institutions faites de temporalités décalées. Pourtant, hors de nos frontières, certaines organisations de protection civile, ou non gouvernementales, en situation d’urgence se sont, d’ores et déjà, saisies des médias sociaux pour mieux collecter et diffuser les informations nécessaires à la gestion d’un évènement en compléments des moyens de communication classiques. En France, cette problématique émergente mérite d’être explorée, évaluée et accompagnée, afin d’éclairer les évolutions indispensables des pratiques des acteurs de la gestion des risques, des situations d’urgence de catastrophe et de crise.
Ainsi ce colloque qui se déroulera le 27 novembre, aura pour ambition d’apporter des pistes de réponse pour l’adaptation des pratiques professionnelles des acteurs précités à l’usage des médias sociaux :
Une série d’illustrations pratiques, à l’étranger et en France, fournira ainsi le terreau de débats autour de conférences.