Laurence Cassagne (Ingénieur, IRMa) Basé sur une méthode probabiliste, le nouveau zonage donne une vision plus réaliste de l’aléa sismique. Cette méthode permet de prendre en compte la période de retour d’un séisme et non plus uniquement sa magnitude et son intensité. De plus, elle rend le zonage compatible avec les nouvelles normes parasismiques européennes, les Eurocodes8. Ce nouveau zonage apporte quelques changements : premièrement le découpage n’est plus cantonal mais communal. Deuxièmement, l’étendue des différentes zones change et la réglementation à appliquer également. Des villes comme Valence, qui passe de la zone 0 (négligeable mais non nulle) à la zone d’aléa modéré, vont devoir appliquer des normes parasismiques à toutes les constructions neuves hormis les petits aménagements (garages, perrons, mur de clôture) et les bâtiments agricoles. Dans l’ancien zonage, elles n'étaient soumises à aucune obligation. Pour les communes qui voient uniquement les valeurs d’accélérations changer (typiquement Grenoble), seul le dimensionnement des structures va évoluer. |
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