Saisies par Amaris, les directions générales de la prévention des risques (DGPR) et de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) précisent la notion d’ERP difficilement évacuables. Une occasion pour évoquer quelques initiatives prises en matière de sécurité dans les écoles.
Par principe, les établissements recevant du public (ERP) difficilement évacuable sont soustraits à des niveaux d’aléas trop élevés. Ainsi, dans le cadre des PPRT, les guides méthodologiques précisent que les nouvelles constructions d’ERP sont interdites dans les zones M pour les effets toxique et thermique et, dans les zones Fai pour l'effet de surpression. Ces mesures sont plus contraignantes que pour d’autres constructions.
Amaris a alerté les pouvoirs publics et expliqué que, pour certaines communes, cette règle signifie qu’aucune école, collège, etc. n'est autorisé. Ici, il est question d'inégal accès au droit à l’éducation, de difficulté de maintien de bassins de vie voire de désertification des territoires. Ces arguments ont incité les pouvoirs publics à tenir compte de certaines situations critiques sans pour autant remettre en cause la sécurité.
Une note, éditée ce mois-ci, introduit des cas d’exception envisageables sous réserves :
Les écoles sont concernées. Indispensables à la vie des quartiers, ces équipements de proximité pourraient être maintenus si les obligations visant à garantir un niveau de sécurité équivalent pour les enseignants et les élèves sont satisfaites.