"La mesure 46 réaffirme l’importance d’associer davantage les collectivités locales dans la prise en charge des personnes radicalisées et de leur famille, en collaboration avec les opérateurs locaux publics ou privés, en particulier les conseils départementaux du fait de leur compétence dans le champ social et de la protection de l’enfance, et les maires au travers des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance. Ces derniers doivent pouvoir mieux y concourir à travers la mobilisation de leurs services sur prescription des CPRAF, et pouvoir être mieux associées aux dispositifs de signalement par l’application des mesures 21 et 22 du PNPR, grâce à la formation de leurs personnels. La circulaire INT K 1826096 J du 13 novembre 2018 relative à la mise en œuvre d’un dialogue renforcé entre l’Etat et les maires dans le domaine de la prévention de la radicalisation violente vous en donne le cadre. Vous veillerez également à les solliciter pour des actions de prévention primaire, le FIPD ne prenant en charge que le financement des actions de prévention secondaire et tertiaire."