Ce type d’habitation correspond à une construction complexe définie par différentes caractéristiques telles que les accès difficiles (rues étroites), le nombre de victimes potentiellement important, l’ancienneté de l’habitation avec des éléments de constructions en bois, les accès aux bâtiments dont la configuration peut constituer un îlot dont les intérieurs font l’objet de cheminements complexes, les habitations sont accolées avec une valeur patrimoniale importante dans des lieux très fréquentés où l’ impact médiatique est fort notamment pendant les fêtes de fin d’année.

Les enseignements du PEX mettent notamment en évidence une bonne réponse opérationnelle suite au placement des engins ; à l’alimentation en eau pérenne ; à l’emploi du drone et la mise en place d’une équipe de surveillance ayant traité deux points chauds au cours de la nuit ainsi que la gestion des médias et des autorités par le chef de site. Les bonnes réactions du propriétaire des lieux sont également soulignées pour limiter la propagation de l’incendie.

Le PEX apporte également des précisions importantes sur l’emploi de la ventilation opérationnelle qui n’est pas recommandée car les caractéristiques des lieux présentent un risque élevé de propagation du feu. En revanche, l’imagerie thermique est à mobiliser en complément d’une reconnaissance visuelle et tactile afin de traiter au mieux les points chauds difficiles à identifier.

Ce PEX permet de rendre compte des difficultés rencontrées dans le cadre des feux d’habitations anciennes et localisées dans des centres historiques qui présentent de nombreuses contraintes à anticiper dans une action de lutte. Il permet de partager des bonnes pratiques relatives à l’emploi de la caméra thermique et, à l’inverse, alerte sur les risques liés à l’emploi de la ventilation opérationnelle dans ce type de configuration.