Portail National des Ressources et des Savoirs

Hebdo Juridique

Recherche
Rechercher tous les mots
Rechercher la phrase exacte
Publié
Sur la plateforme
Par type de contenu
Affichage par page

Retour

La veille de l'ENSOSP (n°2022-27)

Editée par l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers

Hebdo juridique

 

En-tete-veille-juridique_reference_reference_reference

Chères abonnées, chers abonnés,

 

Après une période de faible intensité, la législation concernant la sécurité civile repart à la hausse. De nombreux textes réglementaires ont été relevés : ils concernent notamment la lutte contre les feux de forêts (réquisitions), le financement des structures d'urgence et les SMUR, ou encore l'ouverture du concours interne de lieutenant de 2e classe de SPP.

 

Deux propositions de loi intéressantes : deux sénateurs soumettent une proposition de loi visant à adapter la DECI aux territoires ruraux ; tandis que l'Assemblée nationale reçoit du Sénat la proposition de loi concernant l'anonymisation des déclarations des sapeurs-pompiers dans le cadre de procédure pénales.

 

La Gazette des communes consacre également un résumé d'une jurisprudence récente de la CAA de Lyon sur le devoir de réserve des fonctionnaires.

 

Toute l'équipe vous souhaite une bonne lecture !

 

----------

La veille juridique est proposée par le Centre d'études et de recherches interdisciplinaires sur la sécurité civile (CERISC)

Au sommaire cette semaine :

Les textes de la semaine

Plateforme Nationale Risques émergents et complexes

Risques/Risques naturels et technologiques/
Instruction du 24 juin 2022
 
Risques/Risque sanitaire/
Arrêté du 11 juillet 2022
 
Risques/Risque sanitaire/
Décret n° 2022-1048 du 26 juillet 2022
relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté

"Entre en vigueur immédiatement à compter de sa publication au Journal officiel de la République française l'arrêté du 26 juillet 2022 modifiant l'arrêté du 9 juillet 2022 relatif à la vaccination contre le virus Monkeypox et l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire."

 
Risques/Risque sanitaire/
Arrêté du 26 juillet 2022
 

Plateforme Nationale Encadrement fonctionnel des SIS

Administration et Finances/Réglementation budgétaire et financière/
du 11 juillet 2022
 

Plateforme Nationale Risques émergents et complexes

Feux de forêt/
Décret n° 2022-1028 du 21 juillet 2022
relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté

"Entre en vigueur immédiatement à compter de sa publication au Journal officiel de la République française l'arrêté du 21 juillet 2022 portant dérogation temporaire aux règles en matière de temps de conduite et de repos pour les opérations de transport nécessaires à la lutte contre les feux de forêt en Gironde."

 

La chronique de l'expert par DESMATS Edouard, CERISC

Actualité jurisprudentielle
Les jurisprudences présentées ici peuvent être susceptible de recours, c'est à dire faire l'objet d'un nouvel examen par une juridiction supérieure, selon les modalités présentées ici.

—————

 

CONDUITE

 
 
Principe d’égalité entre sapeurs-pompiers et ambulanciers

 
—————

  • Les ambulances ne sont pas des véhicules affectés aux missions de sécurité civile.
  • Les carences ambulancières prises en charge par les sapeurs-pompiers ne peuvent être regardée comme une concurrence déloyale aux sociétés ambulancières.

—————
Par une directive n° 2006/126/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006, l'Union européenne est venue uniformiser le système des permis de conduire à l’échelle supra-nationale. Néanmoins, elle envisageait quelques exceptions au profit des véhicules militaires et de sécurité civile. Par un décret du 29 novembre 2019 relatif à la conduite de certains véhicules affectés aux missions de sécurité civile, le Premier ministre va venir mettre en oeuvre cette exception en autorisant la conduite de véhicules de plus de 3,5 T de PTAC aux pompiers titulaires d’un permis B, sous certaines conditions.

 

La Chambre nationale des services d'ambulance (CNSA) et la Fédération nationale de la mobilité sanitaire (FNMS) ont demandé l’annulation de ce décret au Premier ministre. Après le rejet implicite de la demande par ce dernier, ils saisissent le juge administratif. Ils estiment qu’en permettant aux sapeurs-pompiers de conduire notamment les ambulances dites « lourdes », nécessitant en principe la détention d’un permis C ou D, Matignon aurait créé une différence de traitement disproportionnée entre les sociétés d’ambulances et les CIS exerçant des activités de transport dans le cadre de leurs missions de secours à personnes.

 

La requête étant exercée à l’encontre d’un décret ministériel, le Conseil d'Etat est directement saisi. Il va en premier lieu rappeler que le principe d’égalité (fondement de la requête des demandeurs) ne s’oppose pas au traitement différent de situations différentes. En effet, les demandeurs estiment que le décret ministériel a : « institué en leur défaveur une différence de traitement sans rapport avec l'objet de la mesure ». Or, l'objet de l’exception prévue par la directive est, selon le Conseil, : « d'assurer la continuité des missions de sécurité civile tout en conciliant cette nécessité avec celle d'assurer le respect des principes fondamentaux de la sécurité routière ». Ce dernier constate que la mission de transport sanitaire, c'est-à-dire la mission en principe réservée aux ambulances, excède bien souvent le champs de la sécurité civile. Il apparait donc logique que les ambulances ne bénéficient pas des mêmes facilitées que les sapeurs-pompiers ou les autres véhicules de sécurité civile.

 

La CNSA et la FNMS constatent pourtant que les sapeurs-pompiers exercent bien les mêmes missions que les ambulanciers lorsqu’ils interviennent dans le cadre de carences ambulancière. Elles estiment donc que les décret créé une concurrence déloyale entre les CIS et les sociétés ambulancières. Le Conseil d'Etat va néanmoins rappeler que, comme leur nom l’indique, les carences ambulancières ont vocation à être exercée si, et seulement si, le SMUR se trouve dans l’incapacité de trouver une ambulance privée disponible. Comme cette activité n’est exercée qu’en cas de carrence, elle ne peut être regardée comme une concurrence.

(Conseil d'État, 5ème & 6ème chambres réunies, 12 juillet 2022, req. n°443202)

 

 

DISCIPLINE

 

Procédure

 
—————

  • L’ordre reçu de ses supérieurs de se raser la barbe n’est pas une mesure d’ordre intérieur insusceptible de recours.
  • La non-saisine du CHSCT lorsqu’elle est prévue, est de nature a entacher l’acte d’une irrégularité substantielle, pouvant conduire à son annulation.

—————
À la fin du mois de mars 2020, un SIS a imposé, sous forme de consigne orale, le rasage complet de toute pilosité faciale. Cette décision prise dans le cadre de la pandémie de Covid-19 visait notamment à assurer l’étanchéité des masques portés durant le service. Cette décision s’appliquait tant aux sapeurs-pompiers professionnels que volontaires. Au mois d’avril, deux sapeurs-pompiers professionnels qui avaient refusé de se raser complètement, se sont chacun vu appliquer une décision de leur chef de centre qui fit le choix de déprogrammer leurs gardes pour près d’un mois. Les agents ont ensuite été placés en autorisation spéciale d’absence. Saisi, le tribunal administratif compétent va annuler les deux décisions en raison de vice de procédure entachant la consigne orale. Le SIS fait alors le choix d’interjeter appel. Les deux affaires, similaires, serons portées conjointement devant la cour administrative d’appel.

 

Sur la recevabilité des demandes devant les juridictions, le SIS défend que les mesures litigieuses sont des mesures d’ordre intérieur insusceptibles de recours. Hors, depuis près de trente ans, le Conseil d'Etat reconnait la recevabilité des demandes concourant à l’annulation de mesures disciplinaires portant atteinte à une liberté ou un droit protégé (Conseil d'État, Assemblée, 17 février 1995, Hardouin et Marie). Ici, le juge constate que la consigne orale porte atteinte aux choix personnels des intéressés en matière d’apparence physique. Dès lors, il convient d’admettre qu’elle porte atteinte au droit au respect de la vie privée (Article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales) et ne peut recevoir, en ce sens, la qualification de mesure d’ordre intérieur insusceptible de recours. 


En sus, les sanctions prises en conséquence du non respect de la consigne orale sont également susceptible de recours en ce sens que : « Les gardes constituant une composante essentielle des missions confiées aux sapeurs-pompiers professionnels ». De plus, les autorisations spéciales d’absence imposées aux fonctionnaires ne rentrent pas en compte dans le cadre des calculs des congés annuels. Là-encore, le juge administratif va estimer que ces sanctions ne peuvent être regardées comme des mesure d’ordre intérieur insusceptibles de recours.

 

Le juge va ensuite s’intéresser à la régularité de la procédure ayant conduit à la consigne orale prise. Prise en vue de garantir l'étanchéité des masques, la mesure aurait dû, préalablement à son application, être soumise au CHSCT. Néanmoins, cette étape n’ayant pas été réalisée, il convient d’admettre qu’il y a vice de procédure contrairement à ce que soutenait le SIS qui estimait que la mesure ne relevait pas du régime prévu (Article 48 alinéa 1 du décret n°85-603 du 10 juin 1985).


Il est de jurisprudence constante de considérer que les vices de procédures n’ayant pas influé sur la décision finale, ne soient pas pris en compte. Néanmoins, le juge va considérer qu’en l’espèce, l’absence de cette consultation a eu une influence sur la mesure. En effet, contrairement à ce que soutenait le SIS, l’avis favorable émis postérieurement par le CHSCT sur une mesure interdisant le port de la barbe n’était pas de nature à rendre inopérant le moyen fondé sur le vice de procédure en ce sens que la mesure approuvée était « beaucoup moins contraignante puisqu'elle autorisait le port de la moustache et des boucs taillés ». La Cour va donc confirmer l’annulation de cette consigne par le jugement du tribunal administratif.

 

La cour administrative d’appel va ensuite se poser la question de la légalité des décision sanctionnant les deux fonctionnaires. Ayant confirmé l'annulation de la consigne orale par le tribunal administratif, le juge va simplement constater l’absence de fondement de la sanction disciplinaire. Ces décisions individuelles sont donc annulées d’office.

(Cour administrative d’appel de Nancy, 3ème chambre, 05 juillet 2022, n°21NC00980, Inédit au recueil Lebon)

 

 

STATUT

 

Réintégration

 
—————

  • L'administration est tenue de proposer à l'agent revenant de disponibilité un des trois premier poste correspondant à son grade.
  • L'acceptation d'un poste par un agent revenant de disponibilité ne rend pas automatiquement l'offre formée légale.

—————

Le Conseil d’État a été amené à se prononcer sur les fautes commises par une collectivité territoriale dans le cadre du traitement de ses demandes de réintégrations après disponibilité. La mise en disponibilité permet aux fonctionnaires de cesser leurs fonctions à titre temporaire pour faire face à des événements particuliers qui s’inscrivent dans le temps long (plusieurs mois ou plusieurs année). Sont notamment prévus les cas dans lesquels l’agent est amené à adopter et/ou élever un enfant, donner des soins ou rejoindre un proche, créer une entreprise, se consacrer à la recherche ou à des études, exercer un mandat d’élu… A l’issue de la période de mise à disposition, l’agent est renouvelé ou réintégré à son poste.

 

L’agent en question, ingénieure territoriale, a été placée en position de disponibilité pour deux périodes, respectivement de 2 ans et 6 mois et de 2 ans. Néanmoins, l’agent s’estimant lésée du fait des fautes commises par la collectivité territoriale qui l’employais dans le traitement de ses demandes de réintégration, va tenter d’obtenir réparation de ses préjudices. Déboutée en première instance, elle interjette appel. Bien qu’il annule le jugement du TA, la CAA rejette les conclusions de la requérante qui porte l’affaire en cassation.

 

De manière pédagogique, le Conseil d’État va rappeler le droit applicable aux fonctionnaires territoriaux en disponibilité. Il va notamment s’attacher à rappeler que la collectivité d’origine est tenue de proposer au fonctionnaire une des trois premières vacances correspondant à son grade. Ce poste doit notamment correspondre aux « fonctions précédemment exercées ou à celles définies dans le statut particulier du cadre d'emplois de l’agent » (articles L. 542-13 et L. 542-22 du code général de la fonction publique).

 

Or, le Conseil d’État constate que la collectivité employeur avait bien proposé à son agent un des trois premiers emplois vacants lui correspondant par une offre ferme et définitive. La Cour n’ayant pas recherché si les offres étaient bien fermes et précises, le juge va estimer que la cour administrative d’appel a fait une erreur de droit. En sus, il va constater une seconde erreur de droit. En effet, le juge d’appel a admis que la réintégration était légale en se basant simplement sur le fait que l’agent avait accepté l’offre.

 

Ces deux erreurs de droit vont conduire le Conseil à accepter la requête de la requérante et renvoyer l’affaire devant la cour administrative d’appel.

(Conseil d'État, 3ème & 8ème chambres réunies, 07 juillet 2022, n°449178)

 

 

IMMOBILIER

 

Remise en état d'un site industriel

 
—————

  • La remise en état d'un site industriel incombe au dernier exploitant, quand bien même le site est de nouveau consacré à une activité industrielle similaire à terme.
  • Le dernier exploitant d'un site industriel qui refuse de payer la remise en état est tenu de payer l'ensemble des loyers due jusqu'au récolement établi par l'administration.

—————

Dans cet arrêt, la Cour de cassation a été amenée à se prononcer sur les travaux de nettoyage et de remise en état d’un site industriel. En l’espèce, le site industriel en question avait fait l’objet d’un bail commercial entre son propriétaire et la société exploitante. Cette dernière a donné congé au propriétaire et avisé son bailleur de sa cessation d’activité. La DREAL ayant conclu à la nécessité de réaliser des travaux pour permettre la réutilisation du site pour un usage industriel, le propriétaire a assigné l’ancienne société exploitante en paiement des travaux.

 

En premier lieu, la société exploitante va estimer que ces travaux de remise en état ne lui incombaient pas dès lors que le site avait été maintenu dans son usage industriel. En effet, la remise en état des lieux incombe au dernier exploitant. La Cour va néanmoins considérer que l’intention du propriétaire de reprendre l’activité industrielle était sans incidence sur l’obligation légale. La DREAL pouvait donc demander à la société exploitante la remise en état du site dès lors qu’elle avait mis l’installation à l’arrêt définitif.

 

Sur la réparation du dommage, la société exploitante estime qu’elle n’était pas redevable de l’indemnité d’occupation calculée sur la valeur locative de l’ensemble du site dès lors que l’inexécution des travaux ne remettait pas en cause l’exploitation du bien par le bailleur. Elle se fonde en ce sens sur la disproportion de la sanction au regard du préjudice subi par le propriétaire. La Cour va en revanche considérer que les travaux n’ayant pas été effectués, l’ancienne société exploitante était bien redevable de l’indemnité d’occupation au moins jusqu’au récolement établi par l’administration.

(Cour de cassation, 3ème chambre civile, 11 mai 2022, n°21-16.348, Publié au bulletin)

 

Autres informations pouvant vous intéresser

Préfectures
Les nominations de nouveaux préfets en département et à la préfecture de police de Paris - JO du 21 juillet 2022

 

 Préfecture de police de Paris

 
M. LALLEMENT (Didier)

M. Didier LALLEMENT (Préfecture de police de Paris)

Décret du 20 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. LALLEMENT (Didier) NOR : IOMA2221373D
 
M. NUNEZ (Laurent)

M. Laurent NUNEZ (Préfecture de police de Paris)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de police - M. NUNEZ (Laurent) NOR : IOMA2221215D
 

Préfecture de département

 
M. FILIPPINI (Jérôme)

M. Jérôme FILIPPINI (préfecture de La Réunion)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de la région Réunion, préfet de La Réunion (hors classe) - M. FILIPPINI (Jérôme) NOR : IOMA2221216D
 
M. BILLANT (Jacques)

M. Jacques BILLANT (préfecture du Pas-de-Calais)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet du Pas-de-Calais (hors classe) - M. BILLANT (Jacques)
 
M. GAUME (Bertrand)

M. Bertrand GAUME (préfecture de l'Essonne)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de l'Essonne (hors classe) - M. GAUME (Bertrand) NOR : IOMA2221219D
 
Mme DEMARET (Violaine)

Mme Violaine DEMARET (préfecture du Vaucluse)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination de la préfète de Vaucluse - Mme DEMARET (Violaine) NOR : IOMA2221220D
 
M. CHAPPUIS (Marc)

M. Marc CHAPPUIS (préfecture des Alpes-de-Haute-Provence)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet des Alpes-de-Haute-Provence - M. CHAPPUIS (Marc) NOR : IOMA2221222D
 
M. BOLOT (Pascal)

M. Pascal BOLOT (préfecture du Morbihan)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet du Morbihan - M. BOLOT (Pascal) NOR : IOMA2221223D
 
M. RAVIER (François)

M. François RAVIER (préfecture de la Savoie)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de la Savoie - M. RAVIER (François) NOR : IOMA2221224D
 
M. PROSIC (Michel)

M. Michel PROSIC (préfecture de la Haute-Corse)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de la Haute-Corse - M. PROSIC (Michel) NOR : IOMA2221225D
 
Mme LARREDE (Mireille)

Mme Mireille LARREDE (préfecture du Lot)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination de la préfète du Lot - Mme LARREDE (Mireille) NOR : IOMA2221226D
 
M. STOSKOPF (Etienne)

M. Etienne STOSKOPF (préfecture de la Somme)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de la Somme - M. STOSKOPF (Etienne) NOR : IOMA2221227D
 
M. FURCY (Rodrigue)

M. Rodrigue FURCY (préfecture des Pyrénées-Orientales)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet des Pyrénées-Orientales - M. FURCY (Rodrigue) NOR : IOMA2221228D
 
M. SALOMON (Jean)

M. Jean SALOMON (préfecture des Hautes-Pyrénées)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet des Hautes-Pyrénées - M. SALOMON (Jean) NOR : IOMA2221231D
 
 
Mme CLAVEL (Martine)

Mme Martine CLAVEL (préfecture de la Charente)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination de la préfète de la Charente - Mme CLAVEL (Martine) NOR : IOMA2221233D
  
M. DUFOUR (Dominique)

M. Dominique DUFOUR (préfecture des Hautes-Alpes)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet des Hautes-Alpes - M. DUFOUR (Dominique) NOR : IOMA2221235D
 
M. BABRE (Simon)

M. Simon BABRE (préfecture de l'Eure)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de l'Eure - M. BABRE (Simon) NOR : IOMA2221236D
 
M. DESPLANQUES (Etienne)

M. Etienne DESPLANQUES (préfecture de la Corrèze)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de la Corrèze - M. DESPLANQUES (Etienne) NOR : IOMA2221237D
 
M. LE BRETON (Yves)

M. Yves LE BRETON (préfecture de la Haute-Savoie)

Décret du 20 juillet 2022 portant nomination du préfet de la Haute-Savoie - M. LE BRETON (Yves) NOR : IOMA2221366D
 
 
Préfectures
Les dernières nominations, désignations et cessations
Préfecture

Décret du 7 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. ESPINASSE (Alain) NOR : IOMA2219975D

Décret du 7 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. MATHURIN (Joël) NOR : IOMA2219967D

Décret du 7 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. LE FRANC (Louis) NOR : IOMA2219971D

Décret du 11 juillet 2022 portant titularisation d'un préfet et radiation du corps des administrateurs de l'Etat - M. REGNAULT de la MOTHE (Pierre) NOR : IOMA2215862D

Arrêté du 11 juillet 2022 portant désignation du préfet coordonnateur pour le parc naturel régional Oise Pays de France (régions Hauts-de-France et Ile-de-France) NOR : TREL2219029A

Décret du 13 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme NGUYEN (Muriel) NOR : IOMA2220811D

Décret du 13 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'un préfet - M. MARION (Julien) NOR : IOMA2220812D

Décret du 13 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme TUBIANA (Camille) NOR : IOMA2220813D

Décret du 19 juillet 2022 portant titularisation d'une préfète - Mme MICHEL-MOREAUX (Valérie) NOR : IOMA2215476D

Décret du 20 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme SAA (Salima) NOR : IOMA2221393D

Décret du 20 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'une préfète - Mme WOLFERMANN (Sophie) NOR : IOMA2221372D

Décret du 22 juillet 2022 portant nomination d'une sous-préfète hors cadre - Mme LEVERINO (Florence) NOR : IOMA2216505D

Décret du 22 juillet 2022 portant nomination du sous-préfet chargé de mission auprès de la préfète de la région Grand Est, préfète de la zone de défense et de sécurité Est, préfète du Bas-Rhin - M. GUINIER (Arnaud) NOR : IOMA2219044D

Décret du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions de la sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de Vaucluse - Mme EUVRARD (Marie-Charlotte) NOR : IOMA2219070D

Décret du 22 juillet 2022 portant nomination de la sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de Vaucluse - Mme RENAULT (Justine) NOR : IOMA2219077D

Décret du 22 juillet 2022 portant nomination d'un sous-préfet chargé de mission auprès du préfet de Mayotte - M. SAUTRON (Frédéric) NOR : IOMA2219156D

Décret du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions de la sous-préfète chargée de mission, sous-préfète à la relance auprès du préfet de la région Ile-de-France, préfet de Paris - Mme ABASSI (Myriam) NOR : IOMA2219171D

Décret du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions d'un sous-préfet chargé de mission, sous-préfet à la relance auprès du préfet de la région Réunion, préfet de La Réunion - M. MANCIET (Gilbert) NOR : IOMA2219374D

Décret du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions du sous-préfet de Dieppe (classe fonctionnelle III) - M. GUEYDAN (Alain) NOR : IOMA2220440D

Décret du 22 juillet 2022 portant nomination du sous-préfet de Dieppe (classe fonctionnelle III) - M. VION (Pascal) NOR : IOMA2220451D

Décret du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions du sous-préfet chargé de mission, sous-préfet à la relance auprès de la préfète de la Somme - M. NEVEU (Fabrice) NOR : IOMA2220500D

Décret du 22 juillet 2022 portant cessation de fonctions de la sous-préfète du Blanc - Mme TAMIL (Elise) NOR : IOMA2220513D

               
 
Liste des spécialités pharmaceutiques
Les derniers arrêtés modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics
pills_medium

Arrêté du 8 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2216804A

Arrêté du 8 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2216593A

Arrêté du 8 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2218051A

Arrêté du 8 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2217890A

Arrêté du 8 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2217707A

Arrêté du 8 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2217170A

Arrêté du 22 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2218012A

Arrêté du 22 juillet 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics NOR : SPRS2218324A

               
 
Catastrophes naturelles
Les derniers arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
 
Zones de protection naturelles
Les derniers arrêtés portant création ou modification des zones Natura 2000, spéciales de conservation et de protection spéciales
N2000

Arrêté du 19 juillet 2022 portant désignation du site Natura 2000 « Lac du Bourget et marais de Chautagne » (zone de protection spéciale) NOR : TREL2221400A

Arrêté du 19 juillet 2022 modifiant l'arrêté du 25 avril 2006 portant désignation du site Natura 2000 « Ensemble lac du Bourget-Chautagne-Rhône » renommé « Forêts alluviales et lônes du Haut Rhône » (zone de protection spéciale) NOR : TREL2221407A

Arrêté du 19 juillet 2022 modifiant l'arrêté du 5 janvier 2006 portant désignation du site Natura 2000 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau » (zone de protection spéciale) NOR : TREL2221413A

Arrêté du 19 juillet 2022 modifiant l'arrêté du 18 mai 2015 portant désignation du site Natura 2000 « Vallées de la Loue et du Lison » (zone de protection spéciale) NOR : TREL2221419A

Arrêté du 19 juillet 2022 modifiant l'arrêté du 7 mars 2006 portant désignation du site Natura 2000 « Plaine de Villeveyrac-Montagnac » (zone de protection spéciale) NOR : TREL2221428A

               
 
Proposition de loi
Proposition de loi visant à adapter la défense extérieure contre l’incendie à la réalité des territoires ruraux
loi

La présente proposition de loi (...) vise donc à répondre aux difficultés d’application des règles en matière de défense extérieure contre l’incendie rencontrées sur certains territoires.

L’article 1er prévoit une révision des règlements départementaux de défense extérieure contre l’incendie (RDDECI) dans les 6 mois suivants la promulgation de la présente proposition de loi et après chaque révision du Schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR).

L’article 2 prévoit que le SDACR qui fixe les orientations en matière de moyens humains et techniques des SDIS, et dont découle leur plan d’équipement, tienne compte de la réalité de la couverture en DECI existante et des moyens financiers des collectivités exerçant cette compétence, pour ne plus que la DECI soit la variable d’ajustement des choix en matière d’équipement des sapeurs-pompiers, comme c’est le cas actuellement.

L’article 3 prévoit que le plan d’équipement des SDIS est modifié, le cas échéant, à l’issue de l’élaboration, ou de la révision, du RDDECI.

L’article 4 autorise les maires à transférer leur pouvoir de police spéciale dans le domaine de la DECI à un syndicat intercommunal compétent en matière d’eau.

               
 
Proposition de loi
Proposition de loi relative au renforcement de la sécurité des sapeurs-pompiers
loi

Cette proposition de loi, adoptée en première lecture par le Sénat, entend modifier l'article 706-58 du code de procédure pénale de la manière suivante :

"En cas de procédure portant sur un crime ou sur un délit puni d'au moins trois ans d'emprisonnement, ou portant sur une infraction commise sur un sapeur-pompier, lorsque l'audition d'une personne visée à l'article 706-57 est susceptible de mettre gravement en danger la vie ou l'intégrité physique de cette personne, des membres de sa famille ou de ses proches, le juge des libertés et de la détention, saisi par requête motivée du procureur de la République ou du juge d'instruction, peut, par décision motivée, autoriser que les déclarations de cette personne soient recueillies sans que son identité apparaisse dans le dossier de la procédure. Cette décision n'est pas susceptible de recours, sous réserve des dispositions du deuxième alinéa de l'article 706-60. Le juge des libertés et de la détention peut décider de procéder lui-même à l'audition du témoin. [...]"

Î
 
Article de presse
L’agente qui se lâche dans une lettre méconnait son devoir de réserve - Gazette des Communes
angry

Cour administrative d’appel de Lyon, 29 juin 2022, req. n°21LY04293

"Alors que le harcèlement moral dont l’agent s’estimait victime n’a pas été pas établi, ses propos véhéments à l’encontre d’élus de la commune constituent un manquement à son devoir de réserve et justifient un blâme. Tel est le sens d'un arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon du 29 juin."

Cet article n'est disponible dans son entièreté que pour les abonnées à la GdC.
Si vous souhaitez lire l'ensemble de l'article, vous pouvez le solliciter auprès du CRD de l'ENSOSP à l'adresse mail suivante : crd@ensosp.fr
              
 

Contactez-nous

ENSOSP

Pour tout renseignement sur le Portail National des Ressources et des Savoirs et sur votre abonnement -
email : pnrs@ensosp.fr
Tel : + 33 (0)4 42 39 05 23
 
   

Copyright © 2019 - www.ensosp.fr - Tous droits réservés - École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers
La copie du contenu de cette page sans l'accord des auteurs est interdite (Article L 335-2 du Code de Propriété intellectuelle)

Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et suppression des données vous concernant (art.34 de la loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978).
Si vous ne souhaitez plus recevoir cette alerte thématique de la part de l'ENSOSP, vous pouvez vous désinscrire ci-dessous ou écrire à pnrs@ensosp.fr

 
 
Retour